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Actuellement, quatre projets peuvent être soutenus, à savoir la numérisation de monographies permettant de donner accès au fonds patrimonial de la bibliothèque au plus grand nombre ; la nouvelle bibliothèque, projet architectural qui améliorera tout à la fois les conditions de conservation des collections et le confort des lecteurs ; l’acquisition, essentiellement d’ouvrages anciens pour poursuivre l’accroissement des collections et assurer leur complétude ; et enfin la restauration, action inhérente aux missions de conservation et de valorisation d’une bibliothèque.

Avec pour double objectif la conservation et la valorisation, la bibliothèque mène, depuis 2011, une politique de numérisation afin de rendre accessible au plus grand nombre l’ensemble de ses collections. La numérisation permet en outre à la SNHF de sauvegarder son fonds patrimonial : la dématérialisation des ressources permet de limiter la manipulation des documents fragiles ou précieux.

Les périodiques ont pu être numérisés grâce au soutien de FranceAgriMer et de Val’hor, les catalogues commerciaux grâce au Muséum national d’Histoire naturelle. Les monographies, quant à elles, ont pu être numérisées dans le cadre du partenariat avec la Bibliothèque nationale de France (BnF), dont la SNHF se réjouit d’être pôle associé depuis 2012.

La SNHF a concentré ses efforts en 2013 en vue de s’adapter aux pratiques de lectures actuelles. L’architecture d’Hortalia, sa nouvelle bibliothèque numérique, offre un véritable confort de navigation à ses usagers ; elle permet notamment l’accès à ses collections depuis les appareils nomades (smartphones et tablettes).

Les fonds numérisés sont accessibles depuis février 2014 sur Hortalia (hortalia.org) et sont structurés en six collections : les portraits de sociétaires, les lettres et autographes, les revues, les monographies, les catalogues et les images.

Depuis octobre 2014, les collections d’Hortalia sont également consultables via Gallica, la bibliothèque numérique de la BnF. Elles ont ainsi rejoint l’ensemble des collections des bibliothèques numériques françaises prenant part ainsi à un projet d’ampleur national et même européen dans la mesure où l’ensemble des contenus de Gallica est accessible via Europeana, agrégateur des collections européennes dans le domaine de la culture.

Son accessibles en lignes : 81 monographies anciennes du XVIe au XVIIIe siècle ; cinq périodiques, l’Horticulteur français (1851-1872), l’Horticulteur universel (1839-1846), le Bulletin de la Société nationale d’horticulture de la Seine (1843-1854), la Revue horticole (1829-1900) et le Journal de la SNHF (1827-1900) : les catalogues commerciaux Simon-Louis, Lemoine, Gaujart-Rome, Clause et Cels ; 12 lettres manuscrites de sociétaires du début du XIXe siècle, 23 portraits de sociétaires et 1638 gravures.

La SNHF souhaite réhabiliter l’ancienne salle de projection, située au rez-de-chaussée de son immeuble, afin d’étendre ses espaces de conservation et de consultation en libre accès.

La bibliothèque offrira ainsi à ses usagers une structure et des installations modernes, correspondant à tout ce que le public doit attendre d’une institution d’un tel niveau d’excellence. Ce projet permettra aussi de créer des espaces de conservation ad hoc répondant aux plus hauts critères de préservation du patrimoine.

Salle de lecture

 

L’espace d’accueil ouvrira sur la salle de lecture, espace spacieux et clair offrant à ses lecteurs le confort nécessaire à toute activité de consultation et de recherche.

Les lecteurs disposeront d’un parc informatique garantissant l’accès aux différentes ressources de la bibliothèque.

Cette salle comportera en périphérie des rayonnages fixes accueillant les ouvrages en libre accès.

Trois réserves seront aménagées afin de préserver l’intégralité des collections et d’offrir une capacité d’accueil significative pour de nouvelles acquisitions.

Une, au fond de la salle de lecture, sera dévolue à la conservation des ouvrages anciens ; son accès sera sécurisé. Des rayonnages mobiles permettront d’optimiser l’espace disponible.

Deux autres réserves seront aménagées dans les sous-sols de la SNHF en vue de préserver l’importante collection de périodiques et catalogues commerciaux.

La bibliothèque conserve un fonds patrimonial particulièrement remarquable. La monographie la plus ancienne, De re rustica. Libri XII : euisdem de arboris liber, separatus ab aliis de Columelle date de 1541. Ce texte rédigé en 45 apr. J. –C. est l’un des plus précieux témoignages de l’agriculture romaine.

Ses collections comptent bien d’autres trésors parmi lesquels le Théâtre d’agriculture et mesnage des champs d’Olivier de Serres (1600), Genera Plantarum de Charles Linné (1737), Principes de la méthode naturelle des végétaux de Antoine-Laurent de Jussieu (1824), Insectivorous Plants de Charles Darwin (1875), Les roses de Pierre Joseph Redouté (1835), Iconographie du genre Camellia de l’Abbé Berlèse (1841), etc.

La bibliothèque entend poursuivre sa mission patrimoniale par l’enrichissement de ses collections afin de procurer aux universitaires, aux professionnels du végétal, aux amateurs de jardin les sources propres à documenter l’histoire horticole et la connaissance des plantes.

La bibliothèque conserve un pan non négligeable de l’histoire horticole et doit s’assurer de pouvoir le transmettre aux générations futures. C’est pourquoi elle poursuit depuis plusieurs années déjà des programmes de reliure et de restauration.

OuvrageRestaure

 

Ces programmes sont indispensables au bon fonctionnement de la bibliothèque et à la valorisation de son fonds. La gestion d’une collection de périodiques nécessite un travail de reliure constant tout comme la gestion d’un fonds patrimonial nécessite une attention particulière à l’état de conservation des ouvrages qui le composent. La SNHF accorde beaucoup d’importance à la restauration de ces ouvrages anciens.

Véritable trésor, l’Instruction pour les jardins fruitiers et potagers de Jean-Baptiste de la Quintinye, datant de 1690, a besoin d’être restaurée. Outre l’aura de son auteur, cette monographie est particulièrement précieuse. Il s’agit d’une reliure en maroquin rouge, avec un décor à la Du Seuil. Mais il s’agit surtout d’une reliure aux armes de la Dauphine de France, Marie Anne Victoire de Bavière (1660-1690).